1.14.2010

Gérable Sociétèrement?

P.s. Je tiens à faire un mini mea culpa pour mon francais, mon background anglo me trahi souvent dans mon écriture et mon orthographe....

J'avais pas encore 6 ans qu'on me trainait déjà chez le psychiatre. Fuck les psychothérapeutes et les psychologues, j'avais déjà droit à la grande classe du fouillage de cerveau.

À 6 ans, je voulais déjà mourir. J'ai demandé à tout mon entourage, quel serait le meilleur moyen selon eux, de mourir sans faire de dommages collatéraux. No jokes! Comment crever sans traumatiser trop de gens. J'avais déjà un coté trash et une conscience sociale à 6 ans.

Il était plus intéressant, dans ma tête de fillette, de vivre dans un monde parallèle que de me confronter à la vraie réalité. La vraie vie c'est plate à mort. À Mort, je vous le dis! Bien plus jouissif d'imaginer que je baise avec mon frère et de trucider ma soeur, que d'aller aux cours de FPS. Dans mon garde robe j'avais des barbies pendues, et des barbies enceintes de mecs inconnus.

À 15 ans j'ai voulu baiser avec un de mes cousins. Y m'a traitée de folle, et dans ma tête ca sonnait comme un fabuleux compliment. J'adorais défier les lois de la moralité même si j'étais consciente des enjeux (mais honnetement je m'en crissais pas mal).

À 20 ans, des gens ont jugé pour moi que j'étais socialement acceptable. Que j'étais un risque acceptable pour la société et on m'a relâché. Psychiatriquement, je suis une personnalité limite.

Dotée d'un QI un peu plus élevé que la moyenne (loin d'être un génie, mais assez pour que je m'élève dans un certain intellectuallisme), bonne job, avec une face d'ange; rien ne me prédispose à démontrer cet autre coté de moi.

Et pourtant. J'ai à mon actif un dossier criminel (à force de jouer avec le feu j'ai fini par me faire pogner), un avortement, 2 comas éthylliques, des fantasmes inavouables, et je suis horriblement méchante.

Et je vogue allègrement entre ces 2 personnalités, selon mon humeur, et selon mes envies.

Et là faut que je baise. À Mort!

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