3.29.2010

La mariée en fuite

Il venait de me demander en mariage. Il était l'homme de ma vie. J'ai poussé mon "OUI" comme un nouveau né qui pousse son premier cri. Une délivrance.

Ce mec là transpirait de chaque pore de ma peau. Et j'allais maintenant l'épouser. À chaque secondes, je me pinçais pour être certaine de ne pas rêver. Il avait cette capacité de m'insuffler une dose de vie à chaque microseconde passées à ses cotés.

Pour la première fois dans ma vie, j'ai voulu offrir un enfant à un homme. Pas un espèce de monstre mort né, ou un mongole bon pour l'asile. Non. Je voulais lui offrir une petite fille joufflue, en santé, intelligente. À chaque fois que nous faisions l'amour, espérions la venue dans mes entrailles d'une petite boule d'amour que nous chérissions déjà.

Un matin, j'en avais assez de tout cet amour. De toute façon, je ne méritais pas un homme aussi merveilleux que lui. Comment rendre un homme aussi fantastique, heureux toute notre vie?? Alors que je ne suis qu'une pourriture???

Je suis partie. Sans un mot, sans m'expliquer. Comme une voleuse. Une lâche. J'ai changé mes numéros de téléphone, et je suis déménagée. Jme suis injecté une quantité phénoménale de marde dans les veines, pour oublier à quel point je suis un monstre.

Mais c'était vraiment la chose à faire. Lui redonner sa liberté. Lui donner la possibilité de trouver une vraie bonne personne dans sa vie.

Et moi je suis encore là. 5 ans plus tard....

Et je pleure encore... pas de l'avoir quitté....

Je pleure d'avoir fait le bon choix...

Le laisser libre

3.02.2010

Le Monstre

On cache tous quelque chose. On a tous une boite de Pandore. Que le secret soit petit ou immense, on doit vivre avec. Parfois le fardeau se porte bien, parfois il pèse des tonnes sur les épaules. On deviens alors une vieille personne avant son temps.

J'ai des peines d'amours qui ont mal guéri. Mon âme est rendue vieille avant son temps. Le coeur en déroute, il ne bat plus avec la même cadence régulière qu'au temps de mon innocence. Parfois j'ai cherché à ce qu'on me quitte, il m'est aussi arrivé de quitter. Fuir l'impertinence de poursuivre dans le désolement, et pourtant même alors j'avais de la peine. À chaque fois, une cicatrice est venue s'ajouter aux autres, atrophiant mon coeur à petit feu.

Le temps a fait de moi une disfonctionelle du coeur. Je suis devenue une névrosée, larguant parfois sans donner la chance au coureur, ou bien à m'attacher aveuglément à une proie trop difficile pour que je puisse le saisir.

Je traîne en moi une peine d"amour qui dure depuis 15 mois. Qui ne guéri pas. Qui fait de moi un monstre d'humanité. J'ai fini par payer au centuple ce que j'ai fait à d'autres avant lui.

Peut-être alors, pour le bien de l'humanité, je devrais me condamner à la solitude, pour ne pas faire subir à personne d'autres le monstre que je suis en train de devenir. J'ai même peur de moi même.

Restez loin!